Champagne - Le guide des vignerons 2018



Le guide des vignerons 2018

« Je suis œnologue. Mes parents, comme ceux de Loïc, étaient viticulteurs et livraient à la coopérative. On a rassemblé les deux propriétés. Dans notre esprit, on était partis sur le bio. Côté Loïc, dès qu’il est revenu à la propriété en 2005, après avoir pas mal bourlingué, son père a dit d’accord, autant y aller. Mon père était plus réticent, ça lui faisait bizarre, mais il est content quand il voit les vignes. On a commencé à reconvertir le vignoble en 2008 et on est certifiés bio depuis 2012. On a eu cette chance de ne pas avoir d’obstacles, de faire le vin qu’on voulait et les étiquettes qui nous plaisaient. Nos parents nous ont soutenus, même mes sœurs qui avaient un peu de vignes, toute la famille nous a suivis. On a eu de la chance, les contacts se sont faits facilement, les vins ont plu. On vend beaucoup à l’export et aux professionnels. On est sur 9 hectares de vignes, 10 % en pinot et 90 % en chardonnay. On travaille toutes nos parcelles séparément, à chacune une cuve, un fût ou un demi-muid (500 litres). C’est ce qui nous permet d’assembler comme on veut. Depuis quatre ans, on achète des demi-muids d’occasion et on en est très contents. Ces gros contenants apportent micro-oxygénation et complexité. La cuvée Les Margannes, c’est non dosé, c’est un vin de gastronomie, on veut le laisser s’exprimer. On s’habitue à boire de moins en moins dosé. » § 


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