Comment sont fabriqués les biscuits apéritifs dont raffolent les Français ?



Cet article date de plus de huit ans.

Le marché des biscuits apéritifs et des fruits secs se portent bien. Mais comment sont fabriqués ces produits qu'on présente comme nocifs pour la santé ? L'enquête de France 2.

Les apéritifs ont la cote : chaque année, en moyenne, un foyer dépense 62 euros en produits apéritifs. Le marché, qui pèse 2,9 milliards d'euros, est en croissance depuis cinq ans.

Noix de cajou, biscuits soufflés, chips... Les produits traditionnels sont accompagnés de nouveautés toujours plus sophistiquées. Il s'agit de proposer des mélanges, des nouveaux goûts et d'allier les produits les plus chers (les amandes à 12 euros le kilo) et ceux les moins onéreux (les raisins secs à 3 euros le kilo).

C'est ainsi qu'à côté des traditionnelles chips de pommes de terre, on trouve des chips de légumes. Néanmoins, le problème des apéritifs ne change pas : ces produits sont caloriques. Jacques Fricker, nutritionniste, pointe les effets du sel, néfaste pour la tension et qui ouvre l'appétit.

"Le fait que des produits apéritifs soient peu ou non salés est une bonne chose car ça va limiter la consommation. Cependant, ne croyez pas que ces pétales de légumes soient aussi sains que des légumes", confie-t-il à France 2. Jacques Fricker loue tout de même certains fruits secs non salés qui "réduisent le risque d'infarctus".


Source
close